Weekend répé à Neuendorf

Publié le par Muse Hique

Une chose qu'on retrouve dans un certain nombre de choeur, c'est la notion de weekend répétition. C'est-à-dire un weekend intensif où on essaye d'avancer au maximum l'apprentissage de la partition et la musicalité du rendu !

Bon, ça, c'est l'objectif du chef de choeur. Mais un weekend répétition, c'est aussi beaucoup de temps passé ensembles. ça peut sembler assez rase-motte ce que je raconte, mais passer du temps ensembles, se connaître, avoir un "vécu" autre ensemble, je trouve ça aussi important.Faire de la musique, c'est se joindre dans une émotion pour ressentir et faire ressentir quelque chose. Oui, bien sûr, ça marche aussi si on ne se connaît pas. Mais quand on voit en concert un groupe de copain qui prennent plaisir à être là ensembles, c'est tellement plus sympathique que de voir un agrégat de chanteurs qui n'ont rien à voir les uns avec les autres !

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Bon, mais voilà, il y a plusieurs manières de passer du temps ensembles. Voici celle qui a été la notre. Jeudi soir, répétition jusqu'à 22h, puis tout le monde rentre chez soit, demain sera encore long !

Vendredi, c'est parti ! Après un maraton mailique, voiture, bus, S-Bahn, taxi, à pieds ? Quoiqu'il en soit, tout le monde fini par arriver, et nous voici à 18h, attablés devant le "Abendbrot" (pain du soir), repas (apparemment typique) proposé par notre auberge de jeunesse. Ensuite, c'est le temps de l'organisation : qui dort où avec qui ? Pour ma part, après 20 minutes à chercher qui a embarqué les clefs de ma chambre (où j'étais pourtant toute seule quand je suis partie), je m'installe avec trois copains et deux inconnues dans un 15m2 où nous ne passerons pas tellement de temps.

Répétition à 20h. A 22h30, la journée se termine. Nous buvons un coup ensembles, dansons, chantons et puis, lentement, on va se coucher.

Samedi, 9h15, répétition, jusqu'à 12h. Midi, on mange, puis on va se ballader. Nous allons faire le tour d'un petit lac en contre-bas. Celui-ci est gelé, certains font du patin à glace, d'autres, sans patins, s'aventurent en chaussures sur la glace, les oreilles grandes ouvertes pour faire demi-tour au premier craquement louche.

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14h, le choeur 2 (oui, parce que pour chanter la passion selon st-Mathieu, il y a deux choeurs) reprend (donc moi aussi, vu que je suis soprane dans le choeur 2 !). 15h30, le choeur 1 nous rejoint, jusqu'à 16h5.. café, 17h-18h, répétition. 18h, on mange, 19h jusqu'à 22h, répétition.

Bon. Et là, je vous explique ! C'est la traditionnelle soirée du samedi soir. Chacun peut amener une petite présentation pour prendre part à un cabaret. Un choriste prend le rôle d'animateur (mais genre, avec les commentaires, les sketchs, l'humour, enfin, tout ce qu'on attend d'un animateur de cabaret), et chacun passe. Nous avons eu droit à beaucoup de chansons (genre les frères Jacques mais en allemand)(mon ami le frigo, Döner Madchen (soit la fille Kebab), des sketchs, du cirque, de l'accordéon (oui, moi ...), ... Je reste convaincue d'une chose : l'humour, c'est pas facile à comprendre dans une autre langue.

Et ensuite, re-danser, boire, chanter, jouer, ... Encore un petit détail. Le vendredi soir, l'administratrice du choeur nous a expliqué "j'ai posé les feuilles de boisson sur le bar, j'aurai besoin de quatre référents pour récupérer les sous à la fin". C'est-à-dire, chasun se sert comme il veut, fait une croix devant ce qu'il a pris et paye l'addition à la fin du weekend. "Et puis, il y a du Glühwein (vin chaud allemand, encore alcoolisé, très sucré, très peu cher), on l'a pas mis sur les feuilles, du coup, quand vous avez pris trois-quatre verres, bin, vous mettez un euro dans la caisse, et s'il y a trop, ça va de toute façon à la caisse du choeur".

Avec un des français du choeur, on s'est dit qu'en France, ça marcherait pas !!

Dimanche, 9h15-12h, répétition. 12h, on mange, on plie bagage, on va faire une fois de plus le tour du lac, et puis on se dit au revoir, à jeudi !

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L
remis dans sont contexte<br /> s'est pas faux
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L
faux dans la comunoté ou je vis il y des chose ou l'on se sert on fait une croit et quand il n'y en a plus un responsable est charger de ramasser l'argent et d'aller en racheter, et sa marche!!!
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M
<br /> <br /> Oui, mais tu es dans le cadre d'une communauté. Vous vivez tous les jours ensembles. Dans ce cas-là, c'était pas gagné, mais heureusement que ça marche. Pour nous, il y avait les trois quarts des<br /> gens que je ne connaissais pas (voir n'avais jamais vu), il n'y a pas eu de réglement à lire ou à reconnaître, pas de réunion communautaire pour expliquer comment ça marche. Rien. C'est ce côté<br /> spontané qui m'a bluffé ! Tu vois ce que je veux dire ? Imagines que tu organises un rassemblement d'un weekend de 150-180 personnes (venues de n'importe où, tu ne choisis pas) autour d'un gros<br /> chantier. Est-ce que tu vas dire : "bon pour l'eau en bouteille et la bière, vous vous servez et vous faites une croix à chaque fois, tout le monde paye à la fin a des responsables spontanés. Qui<br /> veut être responsable ?"<br /> <br /> <br /> Moi, je t'avoues que je serais un peu septique ...<br /> <br /> <br /> <br />